SOUVENIRS D’UN ENFANT DE LA COLONISATION

15.000 CFA

Né en 1912 à Kaya (Burkina Faso), Léopold Kaziendé fit ses études primaires à Kaya et à Ouagadougou, dans ce qui était alors la Haute-Volta. Diplômé de l’école normale William Ponty en 1932, il est nommé aussitôt instituteur du cadre secondaire de l’Afrique Occidentale Française (AOF) et affecté à sa demande au Niger où il occupera plusieurs postes dans l’enseignement, notamment à Konni, Filingué, Niamey et Maradi….

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Description

Né en 1912 à Kaya (Burkina Faso), Léopold Kaziendé fit ses études primaires à Kaya et à Ouagadougou, dans ce qui était alors la Haute-Volta. Diplômé de l’école normale William Ponty en 1932, il est nommé aussitôt instituteur du cadre secondaire de l’Afrique Occidentale Française (AOF) et affecté à sa demande au Niger où il occupera plusieurs postes dans l’enseignement, notamment à Konni, Filingué, Niamey et Maradi.

À l’instar de beaucoup d’autres vaillants enseignants nigériens de sa génération, il est gagné par le virus de la politique. Optant alors pour le Rassemblement Démocratique Africain (RDA) aux côtés de Diori Hamani son ami intime, il est nommé dès 1958, ministre des Travaux Publics, des Mines et de l’Hydraulique, des Transports et des PTT, jusqu’en 1970.

Il prend à partir de 1970, les portefeuilles de ministre des Affaires Economiques et des Mines et devient, à partir de 1972, ministre d’Etat chargé de la Défense Nationale jusqu’au coup d’Etat du 15 avril 1974, qui verra le renversement de leur régime par le colonel Seyni Kountché, celui-là même qui fut son élève et pupille à l’école de Filingué.

Il était connu comme l’homme de confiance du président Diori Hamani et à ce titre, avait plusieurs fois assuré l’intérim du chef de l’Etat pendant ses absences.

Le récit autobiographique qu’il nous livre ici, est un vaste coup de projecteur sur l’aventure exaltante qui l’a mené de son village de Ouemtinga, Kaya, à Gorée, puis aux rives du Niger.

L’intérêt de ces mémoires est qu’ils apportent un éclairage intensif sur presque 70 années de l’histoire politique de l’AOF et s’achève sur une date assez récente de l’évolution politique du Niger. À ce titre, ce livre en deux tomes constitue un document précieux pour tous ceux qui se soucient de connaître le passé de la région sahélienne et du Niger en particulier.