Ainsi parlait Bernard Dadié
En janvier 2016, Bernard Dadié a eu 100 ans. En 100 paragraphes choisis, le présent recueil passe en revue les temps forts de la prise de parole publique de l’écrivain. Conforme à son idéal de liberté et d’humanisme, l’écrivain a pris position, de 1933 à 2019, année de sa disparition survenue à 103 ans. Par sa rigueur, sa pertinence et sa constance, Dadié laisse dans le paysage de l’écriture et du militantisme en Afrique voire dans le monde, un modèle de courage, de fidélité et de conviction ; un modèle restituant au statut d’intellectuel, tout son sens de Phare ultime de la Cité !
Dans le présent recueil de pensées, Josué Guébo offre un condensé saisissant de la pensée politique et artistique d’un des pères de la littérature africaine d’expression francophone : Bernard Dadié.
Ce que les anciens m’ont dit sur Kouvé
Les Kouvé avaient, à leur arrivée, des mœurs et des rites amenés de Notsé et qui se sont altérés avec le temps. Le village en conserve encore néanmoins bon nombre. Il n’est guère possible de les transcrire tous dans le cadre des informations recueillies à l’occasion de cette 5ème édition de Hogbeza. Il faut procéder à un tri. Aussi sommes-nous borné à interroger des personnes sur les rites concernant la naissance et la »sortie de bébé », les mœurs en matière de mariage, les activités économiques, la maîtrise de la pluie, l’habitat et l’habillement, les croyances religieuses et les pratiques divinatoires, les activités artistiques et distractives.
CEDEAO, du libre-échange au marché commun…
L’intégration par le marché qui caractérise les regroupements régionaux africains, est-elle véritablement porteuse de croissance pour tous les Etats parties? En effet, le déséquilibre économique notoire entre les pays, met en doute l’aptitude des Etats faibles à tirer pleinement profit de leur appartenance à une communauté de marché semblable à la CEDEAO.
Le Niger, qui est un grand militant de la CEDEAO, a malheureusement peu de dotations factorielles, ce qui amenuise ses chances dans les échanges intracommunautaires.
Les thématiques développées dans ce livre, présentent les opportunités commerciales du Niger du fait de son appartenance à cette institution, les menaces auxquelles il fait face et les pistes d’amélioration de son commerce.
Emmanuel Adebayor la lumière
“Adébayor n’est certes pas le joueur le plus talentueux de l’histoire du football de son pays. Cependant, c’est une lapalissade, il aura contribué foncièrement à booster l’image de cette discipline et par ricochet, celle de son pays dans le landerneau sportif international ces dernières années. Il est, à n’en point douter, le meilleur support de communication de son pays.
Mal entouré, Shéyi a été pris parfois dans ces cyclones qui ont grignoté son capital-sympathie au sein de l’opinion qui a du mal à décrypter les coutures de sa personnalité, si volatile, imprévisible, mais en même temps, séduisante. Paradoxes, avions-nous dit !
Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, Emmanuel Adébayor est un joueur charmant lorsqu’il se décide à faire chavirer de plaisir exquis les aficionados, transis par ces sensations ineffables qui vous font nager dans l’azur. ”
Extrait de la préface de Hans K. MASRO,
Journaliste Sportif (Ex-BBC)
Fictions africaines et écriture de démesure
Les fictions africaines, dans le cas de cette analyse, sont un ensemble de quelques œuvres africaines engendrées par le fait colonial, les faits sociaux d’après la colonisation ; bref la vie quotidienne des sociétés africaines. Les auteurs de ces fictions, dans leur démarche créatrice, se devaient de respecter les normes et les idéologies du centre ou de la métropole puisque c’était l’ère du conformisme adopté par certains précurseurs du roman africain tels que Félix Couchoro, Paul Hazoumé, David Ananou et bien d’autres. La notion de démesure reste intrinsèquement liée à la quête de liberté, de l’identité sinon de l’authenticité des valeurs africaines. La démesure se manifeste de diverses manières dans les fictions africaines : elle est synonyme de décentrement, à tous égards, de l’ancienne métropole qui n’est plus référentielle et dont la langue, le français hexagonal aussi rigide, ne favorise pas la traduction véritable des réalités africaines.
A cet effet, les œuvres ne peuvent être comprises qu’à travers l’exploitation de certains outils d’analyse dont se sert le lecteur.
Frémissement de la conscience
‘’Frémissement de la conscience’’ est un essai philosophique qui servira beaucoup pour le changement des mentalités au sein de nos communautés et pour l’accouchement d’un nouvel Homme sur terre. Il n’a pas manqué d’explorer des thèmes très importants dans ce monde en mutations comme la liberté, la démocratie, la bonne gouvernance, que bon nombre de dirigeants africains et de l’élite intellectuelle tardent à s’approprier et à appliquer dans la gestion de leurs pays. L’auteur est à son premier ouvrage édité.
Hamed BAKAYOKO
« Quelle relation entretenait-il avec la jeunesse ? A travers un projet d’écriture initié du vivant de l’illustre défunt, j’entreprenais de retracer son parcours exceptionnel et parsemé d’embûches. Mais malheureusement, Hamed BAKAYOKO est parti trop tôt, au moment où son pays avait plus besoin de lui. Quels héritages Hambak a-t-il pu laisser derrière lui pour que son nom ne soit oublié aussi bien en Côte d’Ivoire que dans le monde ? (…) Dans les chapitres qui suivent, vous allez découvrir un personnage hors pair. Un Homme d’État qui a quitté le bas de l’échelle pour devenir un grand inspirateur de la jeunesse… »
La crise de l’écriture dans La Polka de Kossi EFOUI
Le principal défi du lecteur de La Polka, c’est de pouvoir résumer l’œuvre. Un exercice délicat, le roman étant conçu comme un puzzle où les différentes parties du récit sont éclatées, brisant ainsi la linéarité classique du roman traditionnel. Cet ouvrage se propose de relever le challenge en identifiant les mécanismes qui ont contribué à sa structure singulière afin d’induire une compréhension moins déroutante, plus accessible. Tout compte fait, il est question de démêler l’écheveau, de retrouver tous les pions et de les remettre chacun à leurs justes places, de reconstituer du coup la linéarité structurelle et sémantique inhérente à l’œuvre nonobstant son chaos factice voire fantaisiste, tout en relevant les mécanismes de déconstruction qui caractérisent les nouvelles écritures africaines.
La vérité autour de la COVID-19
A travers ce livre, l’auteur analyse la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 dont le monde entier paie un lourd tribu avec plus d’un million de contaminés et des milliers de morts. La vérité autour de la Covid-19 vient à point nommé, puisqu’il essaie de faire la lumière sur certains points essentiels restés cachés au public. C’est quoi la Covid-19 ? Quelle est son origine ? Comment se manifeste-t-elle ? Quels sont ses impacts sur l’évolution du monde ? Quelles sont les actions qui doivent être menées pour la vaincre ? Quelle place le monde réserve-t-il à Dieu le créateur de l’humanité et le plus grand guérisseur, dans cette lutte contre le virus ? Autant d’interrogations auxquelles tente de trouver des réponses, Marthurin OBIANG NZUE pour qui la première référence dans la réalisation du présent ouvrage est la Sainte Bible.
Le journalisme au Togo : contraintes et réalités du terrain
…En publiant cette cuvre à vocation epistemologique, l’auteur jette les bases du méta-journalismes togolais qui selon le Directeur du Centre d’expertise et de recherche africain sur les médias et la communication (CERAM), Serge Théophile BALIMA, « semble être le seul moven de garantir un avenir prometteur au journalisme dans nos pays en processus démocratique ». C’est ma foi, la presse togolaise ne sauvera sa crédibilité mise à mal que si, comme le fait cet auteur, s’allument intermittemment de puissants projecteurs sur les distorsions qu’elle inflige à la réalité. »
Extrait de la préface de Gilles BOCCO,
journaliste, Chargé de communication au Système d’échanges d’énergie electrique de la CEDEAO
« Un journaliste qui ne vit pas de son job est facile à corrompre… Le journaliste n’a pas de statut au Togo. En l’absence de convention collective, les journalistes sont exploités à fond par des patrons de presse… »
Noël Kokou TADEGNON, Journaliste, Correspondant de l’Agence REUTERS au Togo
« Cet ouvrage nous rappelle à l’ordre, a l’éveil des consciences, aussi bien chez les professionnels du métier que chez les acteurs de la société politique et civile. »
Extrait de la postface de Francine AYESSOU-KOMLA,
Journaliste indépendante résidant à Dublin Irlande)
Ecrivain et journaliste, VONDOLY révèle dans cet ouvrage, les contraintes et les réalités de l’exercice du métier du journaliste au Togo. Il aborde plusieurs problématiques, notamment la précarité qui est la source de nombreux dérapages des journalistes, le manque de professionnalisme chez la plupart devenus des mercenaires de la plume, et les éventuelles conséquences sur la vie des paisibles citoyens. I évoque aussi l’insécurité qui plane sur les journalistes, souvent agressés sur leurs lieux de travail. Ses analyses sont basées sur les regards que le public porte sur un secteur devenu extremement pourri au Togo.
Le management stratégique
« La Responsabilité Sociale des Entreprises peut aujourd’hui être considérée comme un thème de gestion qui prend tout son sens dans le management opérationnel des entreprises et des organisations. C’est pourquoi, il semble nécessaire d’éclairer le concept de Responsabilité Sociale des Entreprises, notamment parce qu’il ne concerne pas uniquement le volet social des organisations et qu’il ne s’applique pas qu’aux entreprises stricto sensu. Il s’agit de commencer par traduire ce concept dans les décisions et les pratiques de management stratégique, mais également de proposer une ingénierie stratégique pour sa mise en œuvre. »
Le vodun ne fait pas rêver
« …Dans le fond, et au demeurant, la question sous-jacente à ce livre ne rejoint-elle pas la question fondamentale que pose l’esprit de l’athéisme que nous trouvons chez André Comte-Sponville et qui par ailleurs fut le thème de la récente conférence de carême à Notre Dame de Paris au cours de laquelle l’illustre et distingué conférencier Guillaume de Menthière invitait à démasquer les ombres et chasser les ténèbres, en essayant de répondre en notre âme et conscience à la question : « Allons-nous quelque part ? » et en l’occurrence, « allons-nous quelque part avec le vodun ? ». Œuvrer ainsi, c’est rendre service à ce que nous considérons comme un précieux héritage culturel du Bénin et de la diaspora noire en général.