Avant que tombe la nuit
« Ainsi nous sommes arrivés à Ablomé, dans la cour de la vieille Nukuku. Nukuku dans ma langue signifie « chose morte » ; en Europe, on dirait tout de suite « quel vilain nom ! ». Au contraire chez nous…
Caviar Mou
SYBIL TCHÉDRÉ est née au Togo en 1977. Traductrice et interprète assermentée, elle dirige un cabinet international d’interprètes et de traducteurs basé en Allemagne. Également spécialiste en études du genre et militante pour les droits de la femme, son regard converge surtout sur la femme noire d’Afrique et les vicissitudes auxquelles elle reste confrontée. Aussi sa mission littéraire est-elle de laisser des récits qui expliqueront aux générations futures, les vies, choix ou contraintes auxquels les femmes ont été confrontées dans les sociétés africaines contemporaines.
ÉTRANGE HERITAGE
« Ce roman des années 80 montre une jeunesse friande de mode occidentale, de plaisirs et de sexualité. On y rencontre des pratiques sociologiquement datées comme les « surprises-parties », les « afternoon jumps », la fréquentation des boîtes de nuit, les sorties amoureuses à la plage ou au cinéma. Gad Ami décrit largement ces attitudes et on en vient à rêver (sans aucune preuve réelle, bien entendu) de sa propre implication au sein de la jeunesse de cette époque, une jeunesse des années fastes, d’avant les crises politiques et économiques, d’avant les contestations démocratiques. Il est temps de redécouvrir Gad Ami, il est temps de célébrer son premier roman comme un jalon important dans l’histoire de la littérature togolaise. »
Kangni Alem, Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire
LA COULEUR DE L’ÉCRIVAIN
« Précédemment paru en 2014 aux éditions la Cheminante, La couleur de l’écrivain n’a pas pris une ride. Le texte retrouve désormais ses lecteurs de cœur à Lomé, Abidjan, Cotonou, et plus loin encore, tant il a besoin d’être lu et relu ; pour comprendre la comédie de la littérature dans un monde où les écrivains proclament des idéaux généreux, mais sont rattrapés par la réalité sordide du racisme, du colorisme et autres insanités propres à l’être humain. En philosophe implacable, en sociologue presque blasé, Sami Tchak voyage et nous livre dans cet essai très littéraire, la mesure de son impeccable lecture du monde. Impeccable ! »
Kangni Alem, Grand Prix littéraire d’Afrique Noire
LA GAZELLE S’AGENOUILLE POUR PLEURER
« Ce recueil de quatorze nouvelles contre douze à sa première parution en 2001 puis quatorze à sa deuxième édition en 2003, embarque le lecteur dans une échappée sensible et réflexive à travers des histoires teintées d’humour et de réalités crues. Kangni Alem revient avec La gazelle s’agenouille pour pleurer, revu et augmenté, pour donner un nouveau goût à ses lecteurs, anciens, nouveaux comme futurs. Comme à son habitude, il y fait rire et voyager dans plusieurs pays, avec un style de narration particulier, propre à lui. »
Le chien de ta mère
« Malgré ses nombreux séjours dans les forêts équatoriales du Gabon et de la Centrafrique, il est évident à la lecture de ce recueil de nouvelles que l’Afrique de l’Ouest – et plus particulièrement le Togo, le Bénin…
Le paratexte, c’est quoi au juste
Un mot savant pour désigner tout ce qui escorte un texte, tout ce auquel on ne fait pas toujours attention, et qui n’en demeure pas moins rattaché au sens du texte. L’objet de cet ouvrage est de lire l’activité « paratextuelle »
SI PROCHE DU BONHEUR
« Tous les livres de Jeannette Ahonsou semblent poursuivre le même idéal, la même quête : défendre la condition des femmes. Et elle s’y emploie avec sensibilité et radicalité. Ce nouveau roman aux allures de roman policier n’y échappe pas. Vous y découvrirez des personnages trouble-fête, des hypocrites qui s’assument, des hommes de Dieu appliqués à faire leur travail, pendant que le monde s’écroule au dehors. Ahonsou raconte le couple, la famille, les folies humaines avec maestria et doigté. »
Kangni Alem, Grand Prix Littéraire d’Afrique Noire