Les marmailleurs
3.000 CFA
L’aiguille de la montre indiquait vingt-deux heures quinze. Couché dans son lit, il revoyait en boucle, le film de la journée, en particulier, la séquence de son arrestation. Deux jours avant les épreuves, les parents d’élèves défilaient sous ses yeux. Il finit par tendre la main. Un cas, deux, trois, quatre, dix, vingt avaient déposé une enveloppe. Gagné par l’ivresse du gain facile, il avait manqué d’attention.
Jules Dégni est très reconnu pour sa lutte pour la promotion de la culture, plus précisément du livre en Côte d’Ivoire son pays natal et en Afrique. Professeur de lettres, Critique littéraire, auteur de plusieurs préfaces, il est membre du bureau exécutif de l’Association des Ecrivains de Côte d’Ivoire (AECI) et Président du Groupe Efrouba pour la Culture (GREC). Il vient offrir un énième ouvrage à ses lecteurs qui se délecteront avec appétit du contenu très intéressant.
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Sur les routes sanglantes de l’exil
Ce roman nous mène dans les tristes réalités de la guerre qui constitue la vie en amont des réfugiés. Il ne s’agit pas seulement des crépitements de balles mais surtout d’une histoire d’amour pleine d’émotions, de larmes de joie et de peine et entrecoupé de suspens qui se vit d’abord dans un pays noyé dans la guerre et ensuite sur une terre d’asile.
La baronne
« Évoquée sous le signe de l’ellipse, l’histoire ramène à l’itinéraire d’une jeune femme du monde rural qui, passée de l’ambiance rustique aux ors citadins, s’imagine avoir découvert le bonheur. Pourtant, à présenter l’intrigue sous un tel angle, l’on court le risque d’en perdre les cordes les plus significatives. Amour, haine, vengeance, lucre, infidélité, hypocrisie et quiproquo, Patricia Hourra dépeint en fait les mœurs d’un temps où couples asymétriques et romances fumigènes s’abîment en lignes polyphoniques. De l’univers ainsi créé, percent au moins quatre thématiques : la dominance patriarcale, la complicité implicite du silence, l’exploitation de la misère sociale et la justice destinale. »
La plume carcérale
« Avec un réalisme cru, notre talentueux écrivain nigérien nous dévoile l’intérieur de sa boule de cristal ; un monde qu’il a fabriqué de toutes pièces. Nous y découvrons, non sans étonnement, une société malade de ses pratiques et de ses hommes, un microcosme délité devenu tortionnaire de ses propres enfants.
La mauvaise foi ne se présume pas
La société contemporaine met en scène des acteurs plus ou moins honnêtes ; dans ce contexte, les plus malins pour ne pas dire les plus forts, tirent souvent leur épingle du jeu. Mais ce n’est pas dans tous les cas que le plus faible perd. La situation se retourne des fois contre les mafieux. D’autres prennent leur mal en patience, et transforment une situation qui leur a été défavorable en bonheur. C’est ainsi que contre les adversités et contre vent et marrées, des hommes tirent le meilleur des pires situations. Toutes ces situations, l’auteur qui n’est pas à son coup d’essai, les mets en exergue dans ces nouvelles qui ont des titres évocateurs : les voies de Dieu sont impénétrables, on ne vend pas la peau d’un ours avant de l’avoir tué, la démocratie du plus fort est toujours la meilleure comme le chante Alpha BLONDY, mauvaise foi ? Et le réactionnaire. A travers ces textes, l’auteur essaie de vous faire voyager à travers son époque. Ce qui nous fait l’appeler, témoin de son époque.
AU COMMENCEMENT ETAIT LE GLAIVE
Au cœur oublié de l’Afrique, en lisière des grands fleuves, des déserts infinis, des volcans mal éteints, Hamouris et Bamounas fourbissent leurs glaives. Ennemis depuis le commencement, le peuple de la cité et la tribu des forêts sont prêts, cette fois, à s’exterminer. Sans pitié. Sans limite. Sans repentir. Dans l’ivresse génocidaire. Le mal est-il inévitable dans l’histoire ? L’espérance est-elle condamnée au silence ? Et le seul sacrifice des femmes peut-il racheter la folie des hommes ? Sur fond de mânes des ancêtres et de chiens de guerre, de filles gazelles et de sorciers maudits, d’amours telluriques et de rires sanglants, c’est tout un continent que chante Edem KODJO.
Charnel, incantatoire, voici un roman-univers en forme de parabole implacable sur le temps présent.
Le sandwich de Britney Spears
Le Sandwich de Britney est un recueil de quatre nouvelles dont vous ne sortirez pas indemne : humour, profondeur et lucidité, les marques de fabrique de l’inventeur de TiBrava, territoire de fictions.
Vas-y voir
Dans ce livre qui s’ouvre sur un voyage passionnant au petit village appelé Gnignon Copé, pays des rêves, Komla AGBENOSSI expose l’histoire de sa vie. Le lecteur s’y voit entraîné dans les montagnes russes d’un voyage émotionnel avec des hauts et des bas du parcours de vie de l’auteur. Ce récit autobiographique lève donc le voile sur les souvenirs d’enfance de l’auteur et le chemin ardu qu’il a dû emprunter jusqu’à l’obtention de ses diplômes. C’est le film des péripéties qui ont jalonné le périple d’un immigrant, avec des détails sur les événements qui ont changé sa vie, de Tchagba à Lomé à l’Aéroport John Fitzgerald Kennedy à New York.
Corneille AGBENOSSI, dans l’impossibilité d’échapper à son passé après son refuge en Amérique, vient partager avec ses compatriotes, immigrés ou restés au pays, les expériences de l’incroyable histoire d’un homme qui a surmonté les vicissitudes de la vie à travers un combat perpétuel pour la réussite.
Sarafina ou un destin brisé
C’est le récit d’une fin horrible et navrante de l’histoire de Sarafina qui rouvre le débat sur le dialogue entre parents et adolescents face aux aventures amoureuses de ces derniers qui débouchent souvent sur des drames inattendus.
La plus belle maman
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« La plus belle maman » est la célébration de la beauté du cœur, un réquisitoire contre l’intolérance et un plaidoyer en faveur des exclus et des mal-aimés de la société.
Mon nom est Horizon
Un garçon africain de 11 ans découvre dans un livre dont il tait le titre et le contenu, sa passion pour la langue française. Il ressent alors une vocation à aller »faire France », c’est-à-dire : enrichir cette langue sur sa propre terre, en signe de reconnaissance, avec les richesses de sa langue maternelle (le Mina) et de sa culture togolaise. Le voilà alors embarqué dans une aventure chaotique où il découvrira les hauts et les bas de l’esprit humain, dans la quête et la conquête du mot du siècle : le mot censé résumer le 21ième siècle tout en lui fixant son défi. Quel est ce mot ? Quel est ce mot dont la quête le ramène sur sa terre natale pour le reconnecter avec l’esprit de ses aïeux ? Comment résume-t-il notre ère ?
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