RECONNAISANCE
6.000 CFA
Reconnaissance rassemble des chroniques et des essais que Théo Ananissoh a publiés entre 2011 et 2021 dans la revue littéraire L’Atelier du roman, en France. Dix années d’écrits réguliers tout en accomplissant ses romans. Des écrits où il lit et relie d’autres romans, anciens ou contemporains, au monde tel que nous le vivons – d’où un aspect autobiographique bien pertinent. Ananissoh traite de Chinua Achebe, de Mongo Beti ou d’Ahmadou Kourouma, mais aussi de Charles Dickens, d’Ernest Hemingway, de Karen Blixen ou encore de V. S. Naipaul. Autant de lecteurs, autant de romans, affirme-t-il. Le lecteur aussi accomplit l’œuvre de fiction, c’est évident. Ananissoh, ici, est pleinement lecteur ; un lecteur d’Afrique, dirions-nous, imprégné de ce continent et de son destin particulier. Sa lecture de ces écrivains d’ici et d’ailleurs enrichit notre compréhension de leurs œuvres, et nous éclaire sur nous-mêmes par rapport au monde. Au fil de ces chroniques et de ces essais, nous découvrons ou redécouvrons ainsi de fructueuses résonances chez des écrivains qui nous semblaient a priori éloignés comme André Gide, Ismaïl Kadaré, François Mauriac ou encore Leonardo Sciascia. Mine de rien, ces écrits, toujours limpides, nous donnent à voir les choses – osons-le – depuis une fenêtre qui est bien nôtre. Il n’est pas si fréquent qu’un romancier d’Afrique consacre du temps à explorer ainsi le réel par le biais de la lecture. Théo Ananissoh le fait ici avec la conviction que cela appartient à son œuvre d’écrivain.
Théo Ananissoh, romancier et essayiste, est né en 1962 en République centrafricaine de parents togolais. Il est l'auteur d'une demi-douzaine de romans dont la plupart sont publiés aux Editions Gallimard, en France.
Œuvre similaires
Le vodun ne fait pas rêver
« …Dans le fond, et au demeurant, la question sous-jacente à ce livre ne rejoint-elle pas la question fondamentale que pose l’esprit de l’athéisme que nous trouvons chez André Comte-Sponville et qui par ailleurs fut le thème de la récente conférence de carême à Notre Dame de Paris au cours de laquelle l’illustre et distingué conférencier Guillaume de Menthière invitait à démasquer les ombres et chasser les ténèbres, en essayant de répondre en notre âme et conscience à la question : « Allons-nous quelque part ? » et en l’occurrence, « allons-nous quelque part avec le vodun ? ». Œuvrer ainsi, c’est rendre service à ce que nous considérons comme un précieux héritage culturel du Bénin et de la diaspora noire en général.
Le journalisme au Togo : contraintes et réalités du terrain
…En publiant cette cuvre à vocation epistemologique, l’auteur jette les bases du méta-journalismes togolais qui selon le Directeur du Centre d’expertise et de recherche africain sur les médias et la communication (CERAM), Serge Théophile BALIMA, « semble être le seul moven de garantir un avenir prometteur au journalisme dans nos pays en processus démocratique ». C’est ma foi, la presse togolaise ne sauvera sa crédibilité mise à mal que si, comme le fait cet auteur, s’allument intermittemment de puissants projecteurs sur les distorsions qu’elle inflige à la réalité. »
Extrait de la préface de Gilles BOCCO,
journaliste, Chargé de communication au Système d’échanges d’énergie electrique de la CEDEAO
« Un journaliste qui ne vit pas de son job est facile à corrompre… Le journaliste n’a pas de statut au Togo. En l’absence de convention collective, les journalistes sont exploités à fond par des patrons de presse… »
Noël Kokou TADEGNON, Journaliste, Correspondant de l’Agence REUTERS au Togo
« Cet ouvrage nous rappelle à l’ordre, a l’éveil des consciences, aussi bien chez les professionnels du métier que chez les acteurs de la société politique et civile. »
Extrait de la postface de Francine AYESSOU-KOMLA,
Journaliste indépendante résidant à Dublin Irlande)
Ecrivain et journaliste, VONDOLY révèle dans cet ouvrage, les contraintes et les réalités de l’exercice du métier du journaliste au Togo. Il aborde plusieurs problématiques, notamment la précarité qui est la source de nombreux dérapages des journalistes, le manque de professionnalisme chez la plupart devenus des mercenaires de la plume, et les éventuelles conséquences sur la vie des paisibles citoyens. I évoque aussi l’insécurité qui plane sur les journalistes, souvent agressés sur leurs lieux de travail. Ses analyses sont basées sur les regards que le public porte sur un secteur devenu extremement pourri au Togo.
LES SECRETS DE LA REUSSITE DE LA VIE
« En effet, ce que nous désirons n’est pas nécessairement de quoi nous avons besoin. Le désir d’un homme peut être provoqué par un facteur externe et frivole qui n’est pas nécessairement en phase avec l’appel de la personne. Le désir est souvent passager et nous camouffle la vision surtout lorsqu’il est en déphasage avec cette dernière. Ce n’est qu’après avoir satisfait un désir que l’on reconnaît qu’il diffère de notre besoin. Combien de fois n’avons-nous pas cru que c’est le manque d’argent qui nous met dans la situation dans laquelle nous sommes ? Que c’est le manque de diplômes qui nous ralentit? Que c’est le manque d’enfants qui nous rend la vie difficile ? »
L’AFRIQUE DES PHARAONS A LA DÉMOCRATIE BUISSONNIÈRE
Essai de réflexion sur les idéologies et les pratiques politiques en Afrique, cet ouvrage est constitué d’une série d’articles et d’entretiens que l’auteur a consacrés à des chercheurs africains renommés – dont certains, comme Laurent Gbagbo et Mamadou Koulibaly deviendront aussi des acteurs politiques. Ces penseurs ont en commun d’avoir abordé les défis de notre continent et formulé des propositions pour les affronter, du point de vue de la philosophie, de l’histoire, ainsi que des autres sciences humaines et sociales.
L’ouvrage part de stimulants débats, à l’Université de Dakar, autour de l’œuvre et avec Cheikh Anta Diop, sur la réappropriation critique par l’Afrique de l’héritage de l’Egypte pharaonique. Il examine ensuite la pratique des idéologies marxistes, socialistes et libérales. Enfin, il analyse les difficultés de l’Afrique à sortir d’une démocratie buissonnière que l’auteur définit comme « une vie politique en trompe-l’œil qui consiste à ruser avec les principes de la démocratie, à se parer des signes extérieurs de ce système politique (multipartisme, élections pluralistes plus ou moins régulières… ), tout en maintenant un état d’esprit et des pratiques instituant en réalité, la confiscation, par une minorité, du pouvoir et des avantages indus qui en sont tirés. »
Rachid Boudjedra : masculinité, féminité, transculturalité
Tout le long de cet essai, Kangni Alem a tenté d’approfondir d’abord l’itinéraire et les réactions de certains personnages masculins de Boudjedra face aux manifestations de l’Autorité, définie ici comme « figure rhétorique », catégorie mentale ou socio-économique ; ensuite, en analysant ce que la prise de la parole par la femme, autre victime éternelle de l’Autorité dans le roman maghrébin, peut révéler comme nouveautés, permanences ou ambivalences, il en arrive à la conclusion que l’inscription du sujet dans l’histoire étant corrélative de sa prise de parole, de l’affirmation de son individualité, lire Boudjedra dévoile une œuvre qui se positionne devant l’Histoire, entendue elle aussi comme figure d’autorité. L’individu maghrébin transculturel, particulièrement guetté par le syndrome de l’âge d’or arabe ou le traumatisme de la guerre coloniale, est nostalgique devant une histoire dont il peut aussi contribuer parfois à celer les contradictions.
Ce que les anciens m’ont dit sur Kouvé
Les Kouvé avaient, à leur arrivée, des mœurs et des rites amenés de Notsé et qui se sont altérés avec le temps. Le village en conserve encore néanmoins bon nombre. Il n’est guère possible de les transcrire tous dans le cadre des informations recueillies à l’occasion de cette 5ème édition de Hogbeza. Il faut procéder à un tri. Aussi sommes-nous borné à interroger des personnes sur les rites concernant la naissance et la »sortie de bébé », les mœurs en matière de mariage, les activités économiques, la maîtrise de la pluie, l’habitat et l’habillement, les croyances religieuses et les pratiques divinatoires, les activités artistiques et distractives.
DE KECSKEMÉTI À SELES : L’AFRIQUE AU CONSEIL INTERNATIONAL DES ARCHIVES
Créé sous l’égide de l’UNESCO en 1948, le Conseil international des archives célèbre ses 75 ans d’existence en juin 2023. Cette organisation internationale basée sur la loi française de 1901 et ayant son siège à Paris, a pour but essentiel la promotion de la préservation et de l’accès aux archives dans le monde entier au moyen de la coopération internationale…
CEDEAO, du libre-échange au marché commun…
L’intégration par le marché qui caractérise les regroupements régionaux africains, est-elle véritablement porteuse de croissance pour tous les Etats parties? En effet, le déséquilibre économique notoire entre les pays, met en doute l’aptitude des Etats faibles à tirer pleinement profit de leur appartenance à une communauté de marché semblable à la CEDEAO.
Le Niger, qui est un grand militant de la CEDEAO, a malheureusement peu de dotations factorielles, ce qui amenuise ses chances dans les échanges intracommunautaires.
Les thématiques développées dans ce livre, présentent les opportunités commerciales du Niger du fait de son appartenance à cette institution, les menaces auxquelles il fait face et les pistes d’amélioration de son commerce.
GUIDE PRATIQUE A L’USAGE DU CORPS DIPLOMATIQUE, CONSULAIRE, ET DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES ACCREDITES AU TOGO
« Il importe de souligner également que les bénéficiaires des privilèges et immunités diplomatiques sont, pour leur part, tenus au strict respect des lois et règlements en vigueur au Togo selon l’esprit des dispositions pertinentes de l’article 41 de la convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques.
Le management stratégique
« La Responsabilité Sociale des Entreprises peut aujourd’hui être considérée comme un thème de gestion qui prend tout son sens dans le management opérationnel des entreprises et des organisations. C’est pourquoi, il semble nécessaire d’éclairer le concept de Responsabilité Sociale des Entreprises, notamment parce qu’il ne concerne pas uniquement le volet social des organisations et qu’il ne s’applique pas qu’aux entreprises stricto sensu. Il s’agit de commencer par traduire ce concept dans les décisions et les pratiques de management stratégique, mais également de proposer une ingénierie stratégique pour sa mise en œuvre. »
Politique étrangère du Togo : une décennie d’offensive diplomatique
« Le présent ouvrage est l’un des rares livres essentiellement consacrées à la politique étrangère du Togo. Il est d’autant plus intéressant qu’il est le produit d’un diplomate togolais qui partage ses propres diagnostics des orientations qui gouvernent sa profession. L’exercice peut être comparé à une espèce d’auto-écriture ou d’« herméneutique de soi » qui permet d’éclairer quiconque s’intéresse au Togo et à sa politique étrangère. Le soi ricourien est un soi capable et agissant, et Steve Bodjona a bien voulu joindre l’écriture à son travail quotidien de diplomate en rédigeant cet ouvrage. »
Extrait de la préface du Professeur Robert DUSSEY, Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération et de l’Intégration Régionale du Togo
CE QUE DIRA DE NOUS DEMAIN
Ce livre se construit autour d’un dialogue, échelonné sur plusieurs saisons, entre l’écrivain et homme politique congolais Henri Djombo et l’essayiste et biographe béninois Stephens Akplogan…