Le vodun ne fait pas rêver
4.000 CFA
« …Dans le fond, et au demeurant, la question sous-jacente à ce livre ne rejoint-elle pas la question fondamentale que pose l’esprit de l’athéisme que nous trouvons chez André Comte-Sponville et qui par ailleurs fut le thème de la récente conférence de carême à Notre Dame de Paris au cours de laquelle l’illustre et distingué conférencier Guillaume de Menthière invitait à démasquer les ombres et chasser les ténèbres, en essayant de répondre en notre âme et conscience à la question : « Allons-nous quelque part ? » et en l’occurrence, « allons-nous quelque part avec le vodun ? ». Œuvrer ainsi, c’est rendre service à ce que nous considérons comme un précieux héritage culturel du Bénin et de la diaspora noire en général.
Roger Gbégnonvi a enseigné les lettres et la linguistique à l'Université d'Abomey-Calavi (Bénin). Acteur de la société civile, il est membre fondateur de la section béninoise d'Amnesty International et membre fondateur de la section béninoise de Transparency International. Il a dirigé le Ministère de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales de 2007 à 2008. Il est né en 1946 à Ouidah (Bénin), où il réside à nouveau, observateur de son temps et de son terroir.
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Rachid Boudjedra : masculinité, féminité, transculturalité
Tout le long de cet essai, Kangni Alem a tenté d’approfondir d’abord l’itinéraire et les réactions de certains personnages masculins de Boudjedra face aux manifestations de l’Autorité, définie ici comme « figure rhétorique », catégorie mentale ou socio-économique ; ensuite, en analysant ce que la prise de la parole par la femme, autre victime éternelle de l’Autorité dans le roman maghrébin, peut révéler comme nouveautés, permanences ou ambivalences, il en arrive à la conclusion que l’inscription du sujet dans l’histoire étant corrélative de sa prise de parole, de l’affirmation de son individualité, lire Boudjedra dévoile une œuvre qui se positionne devant l’Histoire, entendue elle aussi comme figure d’autorité. L’individu maghrébin transculturel, particulièrement guetté par le syndrome de l’âge d’or arabe ou le traumatisme de la guerre coloniale, est nostalgique devant une histoire dont il peut aussi contribuer parfois à celer les contradictions.
Littérature togolaise : discours et figures d’autorité
Ce recueil de quinze articles consacré aux écrivains togolais et aux discours qui leur confèrent une autorité littéraire se veut un cadre de concertation préalable sur les contours et les modalités d’une « réécriture » de l’histoire de notre littérature…
La cartographie de cette littérature reste et demeure un chantier ouvert qui n’attend que l’œuvre des spécialistes pour dévoiler son nouveau champ littéraire et artistique. Elle ne peut s’écrire, à notre avis, que si, préalablement, elle est référée à son histoire. Or cette histoire, mal connue, est souvent racontée en »lambeaux » ou par chapitres quelquefois inachevés. Écrire l’histoire de la littérature togolaise avec une nomenclature précise des auteurs à travers le temps, et établir une typologie rigoureuse des discours qui ont marqué et enrichi les grandes étapes de son évolution, fut l’enjeu ultime à l’origine de la présente initiative. Quelle est l’identité réelle de la littérature togolaise ? Peut-elle se prévaloir aujourd’hui d’une quelconque fécondité ? Cinquante ans après l’indépendance de la nation togolaise, en quoi a-t-elle pu contribuer à l’émancipation de l’écriture narrative ou métadiscursive ?
Les contributions, dans l’ensemble, proposent des pistes de recherche qui s’articulent autour de trois axes, à savoir :
- la littérature togolaise, des origines à nos jours : historiographie et nomenclature ;
- les innovations esthétiques du nouveau champ littéraire et artistique togolais ;
- les perspectives pour une utilisation pédagogique de la littérature togolaise.
Littérature togolaise, discours et figures d’autorité constitue un précieux outil de travail tant pour les universitaires que pour les écrivains eux-mêmes. Il contribuera, nous l’espérons, à une meilleure connaissance de notre littérature…
Ce que les anciens m’ont dit sur Kouvé
Les Kouvé avaient, à leur arrivée, des mœurs et des rites amenés de Notsé et qui se sont altérés avec le temps. Le village en conserve encore néanmoins bon nombre. Il n’est guère possible de les transcrire tous dans le cadre des informations recueillies à l’occasion de cette 5ème édition de Hogbeza. Il faut procéder à un tri. Aussi sommes-nous borné à interroger des personnes sur les rites concernant la naissance et la »sortie de bébé », les mœurs en matière de mariage, les activités économiques, la maîtrise de la pluie, l’habitat et l’habillement, les croyances religieuses et les pratiques divinatoires, les activités artistiques et distractives.
La crise de l’écriture dans La Polka de Kossi EFOUI
Le principal défi du lecteur de La Polka, c’est de pouvoir résumer l’œuvre. Un exercice délicat, le roman étant conçu comme un puzzle où les différentes parties du récit sont éclatées, brisant ainsi la linéarité classique du roman traditionnel. Cet ouvrage se propose de relever le challenge en identifiant les mécanismes qui ont contribué à sa structure singulière afin d’induire une compréhension moins déroutante, plus accessible. Tout compte fait, il est question de démêler l’écheveau, de retrouver tous les pions et de les remettre chacun à leurs justes places, de reconstituer du coup la linéarité structurelle et sémantique inhérente à l’œuvre nonobstant son chaos factice voire fantaisiste, tout en relevant les mécanismes de déconstruction qui caractérisent les nouvelles écritures africaines.
Ainsi parlait Bernard Dadié
En janvier 2016, Bernard Dadié a eu 100 ans. En 100 paragraphes choisis, le présent recueil passe en revue les temps forts de la prise de parole publique de l’écrivain. Conforme à son idéal de liberté et d’humanisme, l’écrivain a pris position, de 1933 à 2019, année de sa disparition survenue à 103 ans. Par sa rigueur, sa pertinence et sa constance, Dadié laisse dans le paysage de l’écriture et du militantisme en Afrique voire dans le monde, un modèle de courage, de fidélité et de conviction ; un modèle restituant au statut d’intellectuel, tout son sens de Phare ultime de la Cité !
Dans le présent recueil de pensées, Josué Guébo offre un condensé saisissant de la pensée politique et artistique d’un des pères de la littérature africaine d’expression francophone : Bernard Dadié.
Le management stratégique
« La Responsabilité Sociale des Entreprises peut aujourd’hui être considérée comme un thème de gestion qui prend tout son sens dans le management opérationnel des entreprises et des organisations. C’est pourquoi, il semble nécessaire d’éclairer le concept de Responsabilité Sociale des Entreprises, notamment parce qu’il ne concerne pas uniquement le volet social des organisations et qu’il ne s’applique pas qu’aux entreprises stricto sensu. Il s’agit de commencer par traduire ce concept dans les décisions et les pratiques de management stratégique, mais également de proposer une ingénierie stratégique pour sa mise en œuvre. »
Vision prospective du financement des économies de la zone UEMOA à travers l’intelligence économique
« Le mot « guerre » revient comme élément de langage dans divers discours et domaines à chaque fois qu’on entrevoit une crise qui n’est plus que militaire ou sécuritaire mais parfois climatique, sanitaire, commerciale (guerre commerciale) voire économique (guerre économique) ou financière. Alors, dès qu’on ajoute à ces réflexions, la vieille expression bien familière des banques « l’Argent est le Nerf de la guerre », on se rend vite compte que toute guerre requiert du Génie donc de l’Intelligence. Et c’est de ce prisme pertinent de l’Intelligence Economique que cet ouvrage emprunte son titre. L’auteur y a abordé de manière assez synthétique l’histoire de notre environnement bancaire, son évolution, ses grandes réformes et mutations en matière de gestion des risques sans faire l’économie d’une réflexion sur les perspectives à venir. »
Mamadou Igor DIARRA
Ancien Ministre de l’Economie et des Finances (Mali)
La vérité autour de la COVID-19
A travers ce livre, l’auteur analyse la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 dont le monde entier paie un lourd tribu avec plus d’un million de contaminés et des milliers de morts. La vérité autour de la Covid-19 vient à point nommé, puisqu’il essaie de faire la lumière sur certains points essentiels restés cachés au public. C’est quoi la Covid-19 ? Quelle est son origine ? Comment se manifeste-t-elle ? Quels sont ses impacts sur l’évolution du monde ? Quelles sont les actions qui doivent être menées pour la vaincre ? Quelle place le monde réserve-t-il à Dieu le créateur de l’humanité et le plus grand guérisseur, dans cette lutte contre le virus ? Autant d’interrogations auxquelles tente de trouver des réponses, Marthurin OBIANG NZUE pour qui la première référence dans la réalisation du présent ouvrage est la Sainte Bible.
Hamed BAKAYOKO
« Quelle relation entretenait-il avec la jeunesse ? A travers un projet d’écriture initié du vivant de l’illustre défunt, j’entreprenais de retracer son parcours exceptionnel et parsemé d’embûches. Mais malheureusement, Hamed BAKAYOKO est parti trop tôt, au moment où son pays avait plus besoin de lui. Quels héritages Hambak a-t-il pu laisser derrière lui pour que son nom ne soit oublié aussi bien en Côte d’Ivoire que dans le monde ? (…) Dans les chapitres qui suivent, vous allez découvrir un personnage hors pair. Un Homme d’État qui a quitté le bas de l’échelle pour devenir un grand inspirateur de la jeunesse… »
Le journalisme au Togo : contraintes et réalités du terrain
…En publiant cette cuvre à vocation epistemologique, l’auteur jette les bases du méta-journalismes togolais qui selon le Directeur du Centre d’expertise et de recherche africain sur les médias et la communication (CERAM), Serge Théophile BALIMA, « semble être le seul moven de garantir un avenir prometteur au journalisme dans nos pays en processus démocratique ». C’est ma foi, la presse togolaise ne sauvera sa crédibilité mise à mal que si, comme le fait cet auteur, s’allument intermittemment de puissants projecteurs sur les distorsions qu’elle inflige à la réalité. »
Extrait de la préface de Gilles BOCCO,
journaliste, Chargé de communication au Système d’échanges d’énergie electrique de la CEDEAO
« Un journaliste qui ne vit pas de son job est facile à corrompre… Le journaliste n’a pas de statut au Togo. En l’absence de convention collective, les journalistes sont exploités à fond par des patrons de presse… »
Noël Kokou TADEGNON, Journaliste, Correspondant de l’Agence REUTERS au Togo
« Cet ouvrage nous rappelle à l’ordre, a l’éveil des consciences, aussi bien chez les professionnels du métier que chez les acteurs de la société politique et civile. »
Extrait de la postface de Francine AYESSOU-KOMLA,
Journaliste indépendante résidant à Dublin Irlande)
Ecrivain et journaliste, VONDOLY révèle dans cet ouvrage, les contraintes et les réalités de l’exercice du métier du journaliste au Togo. Il aborde plusieurs problématiques, notamment la précarité qui est la source de nombreux dérapages des journalistes, le manque de professionnalisme chez la plupart devenus des mercenaires de la plume, et les éventuelles conséquences sur la vie des paisibles citoyens. I évoque aussi l’insécurité qui plane sur les journalistes, souvent agressés sur leurs lieux de travail. Ses analyses sont basées sur les regards que le public porte sur un secteur devenu extremement pourri au Togo.
Les « hommes de Dieu » dans la cité africaine
ntre les personnes qui souhaitent que les “hommes de Dieu” descendent dans l’arène politique et celles qui pensent que le rôle de ces derniers est strictement spirituel, l’auteur estime que, pour combattre la misère, l’injustice, l’oppression, la corruption, le néocolonialisme, etc., prêtres, pasteurs et imams ne sont pas obligés de militer dans des partis politiques ou d’exercer des charges publiques (député, maire, ministre ou président de la République). Pour lui, les “hommes de Dieu” peuvent contribuer à la stabilité et à la bonne marche de la Cité en dénonçant les discours et comportements susceptibles de porter atteinte au vivre-ensemble. Cela suppose qu’ils soient financièrement indépendants des hommes politiques qui n’aiment pas toujours être contredits ou interpellés sur leur gestion du bien commun.
Jean-Claude Djéréké montre ainsi que l’annonce de la Parole de Dieu et le prophétisme sont deux choses inséparables et que, pour parler valablement et sérieusement d’amour et de paix, il est urgent et nécessaire de s’attaquer aux mensonges, aux injustices économiques, sociales ou politiques qui chaque jour tirent nos pays d’Afrique francophone vers le bas.
LITTERATURE TOGOLAISE
Du 29 au 31 janvier 2020, l’équipe de recherche CoDIReL de l’Université de Lomé a organisé un important colloque intitulé « La littérature togolaise : histoire, poétique et didactique ». Ce livre est le résultat de cet important colloque et aborde les préoccupations prioritaires à l’enseignement de la littérature togolaise, sa taxonomie, sa périodisation, la problématique genre et l’expression littéraire féminine, les relations entre la littérature et l’histoire, les rapports de pouvoir et d’influence témoignant de l’existence d’un champ littéraire. Autant l’histoire littéraire vise à faire ressortir les forces et les faiblesses de la littérature existante, autant la poétique peut en tirer des orientations pour la littérature vivante, celle qui continue de s’écrire. Cet ouvrage se veut un jalon nécessaire pour une saisie raisonnée de la littérature togolaise.
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